Résumé de la session pleinière des TechDays du 8 février 2010.
Introduction
Par Thomas Serval, directeur de la division plateformes et eco-système
La vison Microsoft: 3 écrans et un nuage: PC, mobile, télévision et le Cloud, qui contient les serveurs. Ces objets vont être de plus en plus connectés, et ce sera le rôle du nuage, le “cloud”.
Le nuage peut être hébergé par les entreprises, ou être publique, pour cela il y a Azure. Et pour développer tout ça, il y a Visual Studio 2010.
Windows 7 rencontre un vif succès, avec 60 millions d’unités vendues en 4 mois, c’est plus que Windows XP en 6 mois. Témoignage de Sanofi-Aventis, qui y trouve une interface plus ergonomique et la solution à la fin du support sur Windows XP. Avec une meilleure sécurité en prime.
Infrastructure
La problématique: optimiser les postes de travail, gérer la puissance du datacenter, et sécuriser le tout.
Sur le poste de travail, il faut offrir une expérience homogène à l’utilisateur basée sur l’OS, sa navigation et ses données. Et le tout sur tous ses terminaux, par exemple son mobile mais aussi le cyber-café à l’autre bout du monde d’où il va se connecter. Pour cela, on a Internet Explorer, Windows 7, Forefront.
Pour Microsoft et Intel, il faut offrir performance, mobilité et manageabilité (ndlr: un nouveau mot à proposer à l’Académie…).
Le problème de l’IT c’est qu’en situation de mobilité, la sécurité est un problème. Le poste de travail nomade risque de se retrouver en décalage par rapport à la politique de sécurité d’entreprise. Avec Windows 7 il y a AppLocker qui va permettre d’interdire des logiciels sur le poste de travail. AppLocker peut notamment se baser sur la signature de l’éditeur du logiciel pour créer une GPO. On fait descendre les paramètres sur les clients avec TaskForce, par exemple. Dans l’exemple, le poste de travail qui est paramétré n’est pas connecté au réseau d’entreprise, mais simplement à Internet. Et pourtant l’IT peut effectuer un contrôle permanent.
Pour la performance, le Xeon 7500 d’Intel, avec ses 8 coeurs, peut être placé à 8 par machines, pour obtenir 64 coeurs. On va pouvoir ainsi faciliter la virtualisation.
Pour gérer la virtualisation, il y a Systems Center qui pemet de gérer la prolifération des images, que ce soit sur les postes de travail ou dans les datacenters.
SQL Server 2008 R2 apportera virtualisation et BI, mais le moteur s’améliore: support de 256 CPU en définissant l’affinité processeur mais aussi numanode. Il saura aussi compresser les données Unicode avec le format SCSU.
Développement
Team Foundation System 2010 apportera Microsoft Test Lab Manager 2010. Avec un clic on déploie un environnement. MTLM, avec son Testing Center permet de définir des plans de test avec des exigences qui doivent être résolues par les cas de tests (tests unitaires ou tests d’interface utilisateur).
Le testeur, sur son poste client, utilise Visual Studio pour créer une configuration de build et exécuter un workflow dans lequel on choisit l’environnement, une build, le plan de tests, et on met en file d’attente l’exécution. Sur une machine virtuelle ainsi déployée, on voit une interface automatisée.
Avec Visual Studio 2010 il y a PEX, un utilitaire de Microsoft Research qui permet d’assister le développeur dans l’écriture des tests. Cet utilitaire détecte des cas de test pertinents de manière automatisée. Les tests ainsi générés peuvent être exportés vers un projet de test standard de Visual Studio et directement incorporé à Team System. Une fenêtre montre en permanence au développeur la liste des tests impactés par les modifications qu’il vient de faire, ce qui évite de relancer constamment tous les tests.
Visual Studio 2010 permet une productivité avancée. Exemple avec le modèle “Silverlight Business Application”, en partant d’un schéma de base de données. Ajout d’un Entity Data Model qui masque notamment la table de jointure n-n. Avec WCF RIA Services (ndlr: celui que je conseille à mes clients depuis un an…), on masque la complexité de la conversation serveur. La fenêtre “sources de données” fonctionne (ndlr: enfin!) avec Sivlerlight, et permet donc de générer l’interface utilisateur par drag&drop.
Mais le codage est aussi simplifié avec Visual Studio 2010. Avec la touche “Alt” on peut faire de la selection rectangulaire, et coller cette sélection en insertion rapidement. On peut arracher et docker les différents éditeurs. En refactoring, on peut créer une classe rien qu’en l’utilisant (ndrl: voir mon compte-rendu du TechEd Europe 2008 où cette nouveauté était présentée en avant-première).
Silverlight gère la webcam, mais aussi le multi-touch. Le multi-touch permet notamment de gérer l’interaction simultanée avec plusieurs contrôles.
Cloud computing
Le déploiement vers Azure est simplifié. On voit une application ASP.NET. Dans Visual Studio 2010 il suffit de créer un projet de type “cloud”. Un clic bouton droit permet de demander l’hébergement de l’application ASP.NET. Reste à déterminer sur quel type de machine et combien de machines on veut déployer le tout: ça se fait dans un fichier XML.
Un portail Azure permet de gérer les applciations, et notamment de provisionner un nouvel espace d’hébergement en fournissant une URL et un endroit où l’on souhaite physiquement déployer le tout.
Azure peut aussi héberger du PHP, en ajoutant simplement un fichier de configuration et le runtime PHP.
Pour la base de données, SQL Azure est un “miroir” de SQL Server. Avant la démo, Pierre Couzy avait déjà migré la base SQL Server de l’application ASP.NET vers SQL Azure. Il suffit alors de modifier la châine de connexion de l’application.
Microsoft investit dans l’interopérabilité, par exemple: Firefox, PHP.
- SaaS, Software as a service: logiciel final directement utilisable (exemple: Office 2010 Live)
- PaaS, Platform as a Service (Windows Azure, SQL Azure): hébergement de votre application
- IaaS, Infrastructure as a Service (Windows Azure): machine virtuelle hébergée.
Et comme c’est l’anniversaire d’Eric Mittelette aujourd’hui, joyeux anniversaire Eric!
Voir aussi:
- Mon compte-rendu des autres sessions des TechDays, en images, sur mon blog.
- La session en vidéo.
Comments
Vivement les webcasts ;)